Eclipse Phase.s01.e01.pilote.exsurgent

Bon compte-rendu, je me rend compte que j'aurais été plus alerte sur la fin du scénario, les choses se seraient peut-être passé différemment avec Maxxi Drago. Mais les enchainements des événèments nous ont obligés à réfléchir dans l'action, heureusement que les trois quarts étaient les bonnes sinon on seraient encore plus dans la merde!!
A suivre donc... Bon tu rentres quand de voyages Franck?

Merci pour le compte-rendu.

En ce qui me concerne j'adore cet univers ! Ce côté space op' plus SF que Cyberpunk me convient à merveille, et un personnage comme Eve risque d'être bien cool à jouer ! Bravo à Gérald pour sa masterisation, même si ses joueurs ont été pleins de surprises, il a assuré.

Attention cela dit (si je peux me permettre) à la "cohérence" scientifique sur certaines scènes : je kiff le pulp qui ne s'attache pas trop à la rigueur scientifique, mais certains aspects me gênent un peu, comme le fait que notre vaisseau puisse s'arrêter et redémarrer sans subir des accélérations de ouf' ou au moins gênante (si on veut que les voyages soient rapides, faut y aller vite et donc accélérer comme des oufzor pour atteindre une vélocité intéressante) ou lors de notre rencontre avec les débris de la station (super idée !) : en ajoutant la vélocité des débris (qui devait être énorme) et la nôtre, le moindre petit micro-morceau entrant en contact avec notre vaisseau nous aurait pulvérisé purement et simplement (ou aurait au moins provoqué des putains de dégâts). Quant à faire des manœuvres d'évitement au dernier moment, c'est tout simplement impossible (si on voit un obstacle, il est déjà loin derrière nous ^^). Par contre, on aurait pu détecter les débris en amont (à plusieurs centaines de milliers de km) et notre talentueux pilote aurait alors établi une trajectoire d'évitement en fonction de la zone probablement occupée par l'explosion grâce à de savants calculs simulationistes - mais là encore, vu notre distance par rapport au point d'explosion, la densité de débris devait être très faible et la probabilité de s'en bouffer un extrêmement basse, du moins jusqu'à ce que l'on ne soit plus très loin. Mais je pinaille ! ^^

Tout ça pour dire que dans l'espace, les choses vont à la fois très vite et très lentement vu les distances envisagées. Ça m'a toujours fait marrer les combats spatiaux type "combat de galère" (2 gros vaisseaux collés qui se balancent des bardées de laser... sic...) ou genre course poursuite à la Star Wars avec des vaisseaux à 50m les uns des autres qui virevoltent en tout sens. C'est visuel, cinématographique, mais pas vraiment réaliste. ^^ Je préfère la vision de Hamilton dans l'Aube de la Nuit (à ma connaissance, le seul roman qui décrit de manière réaliste des combats dans le vide sidéral) : les vaisseaux sont à plusieurs centaines de milliers de km les uns des autres, et se balancent des ogives thermonucléaires apocalyptiques accélérées à des centaines de g, avec des vaisseaux qui font des tentatives d'évitement avec accélérations à 30g - autant dire que si l'équipage est pas sévèrement protégé, il est réduit en purée - en balançant des contres-mesure d'interception à très haute vélocité aussi. Vachement plus épique que les piou-piou de Star Wars.

Bref, j'adore le pulp, prenons des libertés par rapport à la science, mais je suis moins attiré par le kitch à la Star Wars / Star Trek. Continuons comme ça !


Sinon sur le système FATE, on sent la mise en route. Il nous faut le temps (à toi comme à nous) de le prendre en main, mais je reste super optimiste quant à son potentiel. A nous de le mettre en œuvre et de faire les ajustements nécéssaires.

Nikkko a écrit:
Bref, j'adore le pulp, prenons des libertés par rapport à la science, mais je suis moins attiré par le kitch à la Star Wars / Star Trek.

You're dead inside.

Ça me va parfaitement comme optique. Je n'hésiterai pas à pinailler à l'occasion. Ça n'est pas que je sois un scientifique chevronné, hein, mais je trouve ça plus fun de s'amuser dans un cadre réglo.

J'ai trouvé ce petit calculateur qui nous permettra d'y voir plus clair dans les relations entre distance, temps et accélération. Par exemple, dans le cas de figure qui nous occupe.



Je ne sais pas où est la station Tycho Brahé, mais disons qu'elle est aussi dans le groupe des Troyens (logique, si c'est notre base de départ), là où on voit Patrocle. D'après Wiki, la taille de l'amas Troyens est de 0.3 UA, soit 44 millions de Km. Disons que la distance entre Tycho et le Kalievka est de 30 millions de Km.

Disons aussi que dans Eclipse Phase, les vaisseaux de types Anesidora sont équipés d'une unité de propulsion assez puissante pour fournir une accélération constante au vaisseau durant le voyage (là, c'est presque du pulp, mais, bon, ok, rien de choquant ^^). Il faut donc accélérer de manière constante durant la moitié du trajet puis décélérer de la même manière (avec accélération constante mais inversé) durant l'autre moitié pour arriver à vitesse relative nulle à destination. Donc accélération sur 15M km et décélération sur 15M km.

Grâce au calculateur, voici ce que l'on apprend : avec une accélération constante de 1G (la gravité terrestre) soit 9,8 m/s², il ne faut que 15 heures pour atteindre la moitié du trajet, puis 15h de décélération.

Mais une accélération de 1G constante durant 15h doit demander une sacrée quantité d'énergie vu la masse de l'Anesidora. Disons qu'on réduit à 1/100e de la gravité terrestre (on serait en quasi-apesanteur dans le vaisseau, avec une légère gravité vers l'arrière durant la première moitié du trajet, vers l'avant durant la deuxième). Dans ce cas, le trajet dure 6,3 jours d'accélération puis 6,3 jours de décélération, soit environ 13 jours en quasi apesanteur (ce qui est grosso modo ce qu'on a vécu ! Quel instinct Gérald !).

Un trajet longue distance, en admettant que l'Anisedora puisse avoir une accélération constante sans limite de vélocité, a donc une courbe de vitesse en cloche : ça accélère jusqu'à 50% du trajet puis ça freine. A noter que notre vitesse max, au moment où la décélération commence, est de 52,7 km/s. Relativement peu rapide, donc (à une échelle astronomique, hein, sur terre on finit en pulpe), mais bien trop pour éviter des débris en mode dérapage (même si la rencontre a eu lieu à 90% du trajet, notre vitesse devrait être de l'ordre de 5 km/s : vaut mieux anticiper les embrouilles sur le chemin ^^).

Voila, il ne s'agit pas de faire de savant calculs durant une partie, mais d'avoir une idée globale de comment peut se passer un trajet au sein du système solaire. Ça peut permettre au MJ de voir grosso modo ce que les joueurs peuvent faire ou pas dans un temps imparti.

Pour un ordre d'idée, et sur la même base de calcul, si on doit faire soleil -> Jupiter avec la même accélération que précédemment (1/100g), ça demande au total 65 jours. Bon à savoir.



C'était l'instant calcul.

Nice job, Einstein Je vais utiliser ça pour les prochaines parties.

Nikkko a écrit:
Tout ça pour dire que dans l'espace, les choses vont à la fois très vite et très lentement vu les distances envisagées. Ça m'a toujours fait marrer les combats spatiaux type "combat de galère" (2 gros vaisseaux collés qui se balancent des bardées de laser... sic...) ou genre course poursuite à la Star Wars avec des vaisseaux à 50m les uns des autres qui virevoltent en tout sens. C'est visuel, cinématographique, mais pas vraiment réaliste. ^^ Je préfère la vision de Hamilton dans l'Aube de la Nuit (à ma connaissance, le seul roman qui décrit de manière réaliste des combats dans le vide sidéral) : les vaisseaux sont à plusieurs centaines de milliers de km les uns des autres, et se balancent des ogives thermonucléaires apocalyptiques accélérées à des centaines de g, avec des vaisseaux qui font des tentatives d'évitement avec accélérations à 30g - autant dire que si l'équipage est pas sévèrement protégé, il est réduit en purée - en balançant des contres-mesure d'interception à très haute vélocité aussi. Vachement plus épique que les piou-piou de Star Wars.

Moi j'aime bien les piou-piou!!!

Moi aussi, mais Nikko n'a plus d'âme.

Et elle est sacrément emballante, cette vidéo. Bon trailer ! Ca promet un vrai pool d'acteurs - les deux personnages nouveaux - la fille et le jeune homme en tenue de stormtrooper ont vraiment du charisme, je trouve. On sent qu'il y a une histoire, les images ont l'air sombres, avec une bonne ambiance. Ca pourrait être vachement bien, en fait ?

LOG 28.42 / MODE BLANC
Cryptage niveau 11 (binary 6)
Mission EVE.6 : Anesidora
Capsule chiffrement quantique : on
Version 42.11
CONFIDENTIEL


Je suis maintenant en activité depuis quelques mois avec l'équipe de l'Anesidora sous une cosse 4.5 équipée de mes routines virtuelles en version provisoire d'affinage 50% (+ ou - 3%). Jusqu'à ce jour, j'ai pu mener mes observations dans un cadre stable et aux prévisions fiables (jusqu'à récemment). Le travail est relativement répétitif, et me permet de peaufiner mes routines d'ennui - ce qui est, étrangement, l'une des plus contre-nature et difficile à appréhender : ce besoin constant de stimulus des entité bio-organiques natives m’étonnera toujours.

L'équipe est fascinante. Je voulais, pour cette phase de mes recherches, intégrer une équipe restreinte, soudée, isolée et solidaire. Et je dois dire que c'est exactement ce que je vis. j'ai été accueillie (dernière arrivée dans le groupe) de manière courtoise, parfois un peu rude, mais je me sens à ma place et intégrée aujourd'hui (routine de stabilité émotionnelle dans un environnement confinée fortement stimulée et quasiment achevée : la sensation d'appartenance à une communauté a été fortement peaufinée et affinée depuis ces 10 mois passées dans un cartel technophobe soudé).

Il y a bien sur notre capitaine, Galatine. Bien qu'il ne semble pas à l'aise avec ce titre, il en assume de facto le rôle. Je me suis beaucoup inspiré de lui pour sa capacité à mettre les gens en confiance et à leur permettre d'assurer leur rôle dans les conditions les meilleures (routine étendu 456B4 "management de groupe restreint"). Son équipage semble lui faire totalement confiance, à la fois pour les petites choses et les grandes. Je pense qu'il parvient naturellement à trouver le bon équilibre entre la cohésion de groupe et la liberté accordée à chacun. Il sait prendre des décisions rapidement, dictées par un impératif de sécurité (la mise en quarantaine de Syrix, par exemple, qui était un cas typique de paranoïa et d'instinct - et qui nous a sans doute sauvé la mise). Galatine semble en connaitre un rayon sur la nature humaine, même s'il réagit plus souvent par instinct plutôt qu'intellectuellement. Sa fascination pour le mythique passé de la terre en fait un être atypique mais fondamentalement attachant (routine achevée 101C4 de l'affect émotionnel fonctionnel).

Carmen Jazz reste un mystère pour moi. Elle me place face à une dualité plutôt rare chez les organiques, souvent moulés dans un unique (mais infiniment varié) bloc. Elle semble régie par une composante aléatoire qui la dépasse, oscillant entre un rejet brutal de ses compagnons et une affabilité étrange, presque artificiel. Ses traits d'humour ne répondent à aucun schéma pré-établi (mes routines sur le sujet ne sont qu'embryonnaires) et il est presque impossible de prévoir son comportement ou son humeur. Je travaille sur des modulateurs aléatoires afin d'être capable de reproduire un tel comportement émotionnellement erratique, mais jusque là je n'ai fait qu'échouer. Bien sur, il semble que sa composante PSI ait un impact sur son état d'esprit, chose que je ne pourrait jamais modéliser. Je crains de plus que son état, suite aux événement derniers, ne soit plus grave qu'il n'y paraisse. Syrix semble une coupable toute désignée pour expliquer la "crise" vécut dans la navette (l'enchainement des évènements était trop parfait) mais aucune réelle preuve ne vient étayer cette théorie. Nous devons faire preuve de prudence, et prier pour qu'elle survive. Je pense que Carmen Jazz, sous ses airs farouches et indépendants, est un membre ciment de cette communauté. J'aimerais étudier ce côté PSI si je le peux, mais je crains que ça soit impossible : je pense qu'elle ne l'assume que modérément.

Holly Mongo est un socle : son passé dramatique (qu'il n'aborde que peu) semble l'avoir profondément marqué, mais il semble faire preuve d'une impressionnante résilience émotionnelle. A la différence de Carment, Holly n'a que peu de différentiel émotionnel, en faisant un compagnon apprécié car prévisible. On sait où le trouver, comment le convaincre de venir consommer une boisson dérivée de fermentation de graine génétiquement améliorée, et il est l'exemple type du compagnon agréable, compétent et valeureux.

Zurtan Bayle est pour moi un magnifique cas d'école pour toute un panel de routine liées à l'attachement charnel, émotionnel et affectif. Sa croyance en l'immortalité de l'âme (concept qui ne se départi jamais de son flou inné), il semble également vouer une autre sorte de religion à sa femme, bien qu'elle ne soit pour lui qu'une abstraction puisque que physiquement très éloignée. Cette foi (en son âme et en son amour avec sa femme), bien que dictée par des aspects conceptualisables et certainement simulables (faisceau de routine 23-250B), reste fascinante. Lorsque je le peux, et lorsqu'il est d'accord et d'humeur, j'aime m'entretenir avec lui. J'aime l'entendre parler de sa femme, de ce qu'elle représente pour lui, de son concept du couple, de l'amour et de l'engagement spirituel. On pourrait croire que son engagement fort envers sa femme ne soi un frein dans sa fidélité au groupe de l'Anesidora, mais je n'ai jamais constaté de manquement chez lui. Il reste un excellent pilote (il nous a sans doute sauvé la vie lors de la traversée du nuage de débris de la station - bon sang, j'aurais DU prévoir ça !) investi envers son groupe. Il semble faire preuve d'un optimisme inépuisable envers les êtres vivants dans leur globalité : en lui-même (son amour et son intérêt pour son enveloppe corporel, qui semble faire partie du ciment de sa force), sa femme, son groupe et même sa croyance en une âme immortelle : sous ses airs bravaches et parfois puérils, je pense que Zurtan est celui d'entre nous qui possède le plus d'assurance dans sa relation aux autres et à sa finitude. Fascinant.

Enfin, Maxxi... il est vrai qu'au première abord, j'ai eu l'impression d'avoir déjà croisé bien souvent ce genre de personnage. Bravache, fort en gueule, qui souvent se livre à des activités risquées, stupides et puériles... j'ai pu souvent constater que ce genre d'attitude relevait d'un défaut de gestion émotionnelle et affective remontant à l'enfance (routine en cours d'élaboration AS258-2, croisée avec une part de cynisme et de perte de repère de la mort), mais Maxxi semble avoir élever cela en art, en style de vie. Cela en fait un être profondément attachant, pétri de contradiction entre ce qu'il attend des autres et ce qu'il fait lui-même, mais parvenant à en faire malgré tout un catalyseur d'évènements qui, étrangement, semble produire des résultats bénéfiques pour le groupe. Son attitude lors de la quarantaine de Syrix a sans doute a contribué à faire émerger sa vraie nature et sa duplicité, mais au prix de quels risques... Ce type de personnages écorchés vifs, râleurs et en marge d'une certaine vision de la vie en communauté, peuvent être des genre de bombes à retardement pour leur entourage. Pour autant, il est difficile de ne pas voir que sous ses airs bravaches, Maxxi est prêt à tout pour sa famille - son crew. Son impulsivité pourra mettre tout le monde en danger,son héroïsme sauvera tout le monde, peut-être au prix de sa propre vie. Sur Maxxi, je travaille sur mes routines d’actions immédiates non évaluatives AX444 - à savoir, agir avant de penser, ce qui pour une IA est un sacré challenge...

Les évènements ont pris une sale tournure. Il fallait bien sur répondre à ce signal de détresse et tenter de sauver ces mineurs en détresse. mes études sur la nature humaine montre que d'instinct, beaucoup aurait été tenté d'agir en ce sens, mais que peu - en regard des risques et des pertes financières encourues - s'y serait risqués. Cela me conforte dans ma vision du groupe et en particulier de Galatine : les principes et la solidarité passent avant le reste.

Par ailleurs, je ne peux m'empêcher d'être inquiète pour la suite. Il semble que nous ayons affaire à des geno-hackers, et partant de là tout peut arriver. Ce que nous avons appris de Syrix semble se confirmer : son rôle dans l’explosion du kalevka, sa fuite, son message et l'intervention de Clarke, infiltré à notre bord... que j'ai été aveugle ! J'aurais DU voir que Clarke ne se comportait pas comme d'habitude : des milliers de signes auraient du m'alerter. Il est impossible, pour une IA, de se comporter totalement et parfaitement comme une IA de classe inférieure sans se trahir, du moins aux yeux d'une IA comme moi. J'ai été aveugle, et ai sans doute mis tout l'équipage en danger. Je dois être plus vigilante.

Il semble que nous soyons pris entre 2 - 3 ? - feux : un groupe de geno-hackers, un force indépendante essayent de les détruire (Syrix) et enfin une mystérieuse puissance militaire qui vient d'entrer en contact avec l'Anesidora (ce rapport est rédigé durant l'approche dudit vaisseau, durée de rédaction prévue 0.0025ms). La conversation que nous aurons avec ce colonel Corman nous en apprendra sans doute plus.

j'aurais aimé pouvoir m'entretenir plus avant avec Syrix. Après tout, elle a à son actif plusieurs centaines de morts dans l'explosion du Kalievka : comment le vit-elle ? Le ressent-elle ? La mort d'innocent dans un conflit est-elle acceptable à ses yeux ? Mes routines de modélisation de la culpabilité face au meurtre justifié par une cause prétendument plus grande ne sont qu'embryonnaires.

Je pense que l'équipage s'interroge sur son dernier acte : la destruction de Clarke. Pour ma part, je pense que l'explication est simple : Clarke ne disposait que d'un morphe basique (celui de notre bon Clarke, justement) et celle-ci se savait surement pourchassée par ces mercenaires. Soyons clairs : Clarke n'aurait pu en aucun cas leur échapper. Elle a donc essayer de détruire sa pile corticale pour ne pas que ces informations ne tombent aux mains des mercenaires. Elle, avec son morphe excessivement efficace, a une chance de leur échapper.

Je m'interroge plus sur autre chose : pourquoi Syrix, avec tous les risques que cela implique, est retournée sur le Kalievka ? Quel job doit-elle finir ? Pourquoi n'a t-elle pas essayé de prendre le contrôle total de l'Anesidora pour s'enfuir ? Avec nous dans la navette, elle aurait surement pu tenter un coup, mais elle a préféré voler une navette et retourner à bord de l'épave...

Tout cela n'était pas prévu, mais je pense que les évènements à venir vont beaucoup enrichir mes routines. Je pense que l'équipage de l'Anesidora, dans les situations extrêmes qui se profilent, vont se montrer passionnants. A moi de les protéger et de les étudier.


/MODE BLANC
FIN DE LOG.
Encapsulation active. Cryptage complet.
Fichiers compilé, cluster 254254987025401.C