Dramatis Personae - La Sainte Trinité.

Nous discuterons ici de vos futurs investigateurs, nous reprendrons vos idées et commentaires suggérées, puis nous discuterons des éventuelles évolutions de ceux-ci pour arriver à la finalisation de vos personnages.

Je constuirais un autre fil après pour chacun pour éventuellement faire une petite présentation romancée (façon de parler) par vos soins de vos héros.

-Sœur Marie Lacroix : 36 ans (née en 1884), religieuse, infirmière sur le front durant la première guerre mondiale. Elle était au chevet des blessés et de mourants, assistait les médecins/chirurgiens, rédigeait la correspondance des poilus blessés et leurs mémoires. Mariée à 18 ans. Infirmière de formation à l'ouverture de la Pitié-salpetrière en 1907, elle est rentrée dans les ordres en 1911 ans après la mort accidentelle de son mari dont elle ne s'est jamais remise. Au déclenchement de la guerre, elle est immédiatement sorti de son couvent pour porter assistance aux blessés français. En 1918, elle reçu une décoration et a consacré sa vie à rencontrer les familles des morts qu'elle a soigné et soulagé dans leur agonie. Elle prévoit de retourner dans son couvent d'ici quelques mois.
Elle a été témoin de phénomènes étranges dans son couvent : certaines sœurs qui sortaient en larmes des confessions avec le prêtre - et parfois, a t-elle pu remarquer, avec des marques sur les bras - des symboles étranges sur certains murs dessinés à la craie (et moitié effacés) et une ou deux fois des personnages inconnus n'ayant rien à faire dans les murs du couvent qui s'entretenaient avec la Mère Supérieure. En de très rares occasions, elle a été réveillée en pleine nuit par d'étranges vibrations et ce qui lui semblaient être des cris d'horreur venant de loin dans les sous-sol du couvent. Au matin, elle ne parvenait pas à savoir si elle avait rêvé ou non. Elle s'est promis de mener une enquête discrète dès sa réintégration au couvent.
Sœur Marie est une petite femme forte, douce et joyeuse, légèrement mystique et profondément Chrétienne. Elle croit au surnaturel comme des manifestations de Dieu et/ou du Diable. Elle n'a jamais été confrontée au Mythe sinon sur le front, à l'examen de certaines blessures inhabituelles (morsures, chocs psychologiques, témoignages de soldats...).
Elle est intelligente et modérément cultivée. Elle est compétente en médecine et surtout premiers soins, connait les médicaments et le matériel médical de base, sait conduire une voiture ou un petit camion. Elle ne manie pas d'arme.

-Jebediah Vincent : 50 ans (né en 1870), directeur des éditions de l'Abraxas, petit éditeur parisien spécialisé dans l’ésotérisme. Jebediah a suivi des études universitaires de littérature française. Il est issu d'une famille bourgeoise franc-maçonne du centre de Paris. Jeune, il a été introduit dans des cercles d'amateurs d’ésotérisme, d'explorateurs, de savants, scientifiques et autres théoriciens. Jebediah est affligé d'un physique disgracieux et d'une déformation des jambes rendant ses déplacement un peu difficiles ; du coup, plutôt que de parcourir le monde, il s'est donné comme objectif de répandre la parole des chercheurs de vérité en créant sa propre maison d'édition. Jouissant d'une petite réputation dans le monde littéraire occulte français, Jebediah a ses entrées dans les cercles souvent fermés des gnostiques et autres théosophistes. Il s'intéresse à la parapsychologie, l'orientalisme ou l'occultisme. Il n'a pas de prise direct avec le Mythe, bien qu'il en soit un peu familier et qu'il ait assisté à nombre de rituels - souvent grand-guignolesques, mais parfois plus que troublants (communication avec des esprits, hypnose, psychokinésie...). Il a dans ses cartons un manuscrit mystérieux qu'il envisage de publier, écrit par un poète Portugais et intitulé Le verbe d'en dessous des océans. Ce manuscrit le fascine et il s'y perd souvent à la nuit tombée...
Jebediah est très cultivé, parle plusieurs langues, a de l’entregent et beaucoup de contact (mais peu d'amis) dans les milieux un peu sulfureux de Paris. Complexé par son physique disgracieux, célibataire, Jebediah a un caractère de chien, prompt à la colère et au mépris, mais néanmoins capable de beaucoup de décontraction et de fidélité en amitié. Il possède un réseau de contacts dans le monde de l’édition européenne et américaine avec qui il échange des manuscrits et négocie des droits de publication. Les ouvrages de l'Abraxas sont distribués dans une dizaine de librairies parisiennes, la plupart spécialisées mais aussi quelques généralistes plus populaires.

-Aristide Berthelin : 32 ans (né en 1888), apache (voyou parisien), mobilisé sur le front - détenteur d'un "talisman" magique de famille favorisant la chance. Aristide est issu d'une famille populaire de la banlieue parisienne. Père à l'usine, mère au foyer, ainé avec 6 frères et sœurs. Grandit dans la rue, se rapproche rapidement de mauvais garçons. Fait partie de divers bandes qui luttent entre elles. Aristide coupe rapidement les liens avec sa famille et ses frères et sœurs, vit de débrouille puis de proxénétisme, se bat souvent, joue du couteau et a déjà tué. Lutte contre les policiers, vole, fait du trafic. Aristide a hérité de par sa mère de la seule valeur familiale, un médaillon venant de lointains ancêtres. Aristide n'y attache pas d'importance mais a rapidement constaté que quand il l'avait sur lui, rien ne lui arrivait. Quand ses amis se faisaient arrêter, blesser et parfois tuer, lui s'en sortait toujours miraculeusement.
Mobilisé en 1914, le médaillon l'accompagnera sur tous les assauts. Quand les soldats autour de lui se faisaient décimer, lui étaient toujours indemne à la fin de la journée. Il survécut aux 10 mois de la bataille de Verdun, sans jamais être blessé. Dans ses rêves, il voit souvent ce médaillon comme s'il essayait de lui parler.
Au sortir de la guerre, Aristide retourne à Paris, avec plusieurs médailles pour actes de bravoure. Sans le sou, fauché, il enchaine les petits boulots légaux et illégaux. Aristide aimerait maintenant comprendre d'où vient se médaillon, et ce que veulent dire ses rêves. Il ne le quitte plus, en permanence autour du cou sous sa chemise.
Aristide est un homme taciturne, brutal et susceptible, ayant trop vu de gens mourir autour de lui pour s'attacher facilement. Il a les poings facile, l'insulte vive et se méfie de l'autorité et du pouvoir sous toutes ses formes (police, politique, etc...). Il a trop vu d'horreurs et d'absurdités durant ses années au front pour croire positivement en l'avenir.

Voici les investigateurs de Gérald avec leurs trombines.

Louis Sorel


Un ancien boxeur, détective privé parisien, dont l'agence a fait faillite, Il enchaîne depuis les affaires et les boulots merdiques depuis son retour des tranchées… Ebranlé psychologiquement à la fin de la guerre, où des brancardiers l’ont retrouvés hagard et couvert de boue dans le  No Man’s Land. Durant sa convalescence à l’hôpital militaire il a affirmé à ses médecins avoir lutté pour sa survie avec  d’horribles créatures nécrophages vivant dans des tunnels obscurs en dessous des tranchées. Même s’il a échappé à l’asile d’aliénés, Louis pense toujours que les créatures l’ont suivie et se cachent dans les égouts de Paris où elles attendent le moment où elles viendront le chercher…

François de Stalle


Dilettante, dernier descendant d’une vieille lignée de la noblesse française et  ancien officier pendant la Grande Guerre. François est aujourd’hui une gueule cassée, la moitié gauche de son visage a été ravagé par un obus et porte un masque depuis. Homme cultivé, élégant (si on oublie son visage massacré) et sophistiqué, il se passionne d’occultisme depuis la découverte d’un obscur ancêtre, une sorte de Gilles de Raie, sorcier, alchimiste et meurtrier brûlé sur le bûcher, qui a laissé quelques écrits sur ses découvertes occultes. François a alors amassé de nombreux ouvrages sur le sujet et s’est ainsi constitué une grosse bibliothèque occulte, ce qui lui a permis de discerner quelques aspects hideux du Mythe. Comme son ancêtre, il se dit lui-même un peu sorcier, en étudiant de sombres rituels il cherche un moyen de retrouver son visage.


John Lloyd, "Un américain à Paris".


Sa famille aurait immigré de France à la fin du dix-huitième siècle pour s’installer en Nouvelle-Angleterre. Issu  d’une famille plutôt aisée, il lui est arrivé, enfant, d’aller souvent en vacances en France voir ses «cousins français». Passionné d’aviation, il possédait déjà son propre appareil à sa majorité. En 1916, il s’engage comme volontaire et rejoint un groupe d'Américains qui avait réussi à former, avec l'aide d'officiers français, l'Escadrille 124, « l'escadrille américaine », qui deviendra par la suite la célèbre Escadrille Lafayette. John fut l’un des rares «As» américain de la guerre avec une trentaine de victoires sur son tableau de chasse à bord de son biplan Spad S.VII et a même été décoré pour sa bravoure. Aujourd’hui c’est toujours un homme dans l’action, pilote privé qui participe à des spectacles aériens pour gagner sa vie en France où il a décidé de s’installer.

Une femme très en avance sur son temps, une «flapper» comme en croise de plus en plus dans les rues de Paris. Fille d'un magnat de l’industrie française qui fit d’importants profits durant la Grande Guerre et dont les deux fils aînés, ironie du sort, sont morts sur le front. Choquée, Louise, dernière héritière, profite pour revendre toutes ces usines qui ont profité de la guerre après la mort de son père, contre toutes attentes elle ouvre des  instituts  d’aides aux victimes de la guerre, prônant les nouvelles méthodes en psychiatrie si chères à MM Jung et Freud.

Louise a passée toute son enfance au Congo en Afrique Equatoriale Française, sur le domaine de son oncle, officier de garnison, et fut bercée par les histoires et les légendes locales, ce qui titilla très jeune sa fibre pour les mystères, adolescente elle partait chasser le lion en compagnie d'un sous-officier africain, Sangaré, un guerrier Mongala qui servait sous les ordres de son oncle. De retour en France, elle poursuivit des études de médecine où elle obtint brillamment son diplôme, malgré la mentalité machiste et rétrograde de ses pairs contemporains, elle y rencontre un professeur original et excentrique qui l'amuse aux premiers abords puis l'intrigue ensuite, un anthropologue mexicain, qui l'initie à ses grandes connaissances sur le paranormal. Elle profite de sa nouvelle fortune pour voyager et satisfaire sa curiosité en matière d'occultisme, accompagnée parfois par cet anthropologue à son bras. Elle voyage surtout en Amérique centrale et Amérique du Sud, mais aussi aux États-Unis.

Louise possède une grande maison haussmannienne dans Paris - où elle organise des dîners qui parfois se terminent en séances de spiritisme - elle y possède une importante bibliothèque d'occultisme traitant de tous les sujets, elle est passionné par ces lectures  depuis toujours et collectionne toutes sortes de bizarreries plus ou moins inavouables. Mais elle préfère de loin sa propriété viticole, un château à Fronsac dans le bordelais ayant appartenu à sa famille jusqu'à la Révolution et quelle a racheté puis fait rénové, elle l'occupe aujourd'hui comme résidence de vacances loin des tracasseries de Paris.

Ce puissant guerrier Mongala, était un homme respecté et craint dans son village jusqu'à l'arrivée des hommes blancs, il fut enrôlé de force dans une armée de tirailleurs au service de l'Empire Colonial Français et servit de nombreuses années ses maîtres en serrant les dents. Il aurait déserté et tué les officiers qui le commandait si il n'avait pas rencontré un jeune capitaine du nom d'Aurélien de Fronsac avec qui il devint ami et fit le coup de feu à de nombreuses reprises, se sauvant mutuellement la vie.

Lorsque de Fronsac obtint le commandement d'une garnison à Brazzaville, Sangaré le suivit (en compagnie de tirailleurs africains dévoués) avec le grade de sergent, tous deux participèrent à des évènements étranges et surnaturels qui se manifestèrent dans la région mais n'en firent jamais mention dans aucun de leurs rapports de peur d'êtres pris pour des fous, mais Sangaré prit réellement conscience à ce moment là que les légendes auxquels il croyait pourtant étaient plus terribles encore. Lorsque la guerre s'engagea en Europe, Sangaré accompagna encore une fois son ami sur le front en France et fut confronté cette fois à un plus terrible cauchemar: la guerre des tranchées... Il en ressortit brisé et meurtri psychologiquement de cette traumatisante expérience.

Devenu violent et incontrôlable, avec des accès de rage ponctués de longs moments d'apathies, les médecins militaires l'envoyèrent dans un asile d'aliénés des plus terribles avant que Louise de Fronsac, la nièce de son ami qui intervint auprès d'elle dans ce sens, ne le place dans l'un de ses instituts privés pour le soigner et l'aider à reprendre pied. La jeune femme s'occupa personnellement du vieux lion blessé, et un véritable lien se tissa entre eux, ainsi grâce à sa ténacité et sa gentillesse envers lui, Sangaré reprit goût peu à peu à la vie et retrouva un équilibre des plus sains en quelques mois, chassant (pour toujours?) ses démons. Aujourd'hui il se sent redevable envers la jeune femme et s'est mis à son service en tant qu'homme de confiance prêt à donner sa vie pour sa "sainte sauveuse".

De nationalité mexicaine, c'est un métisse indien – son père était un mexicain «blanc» et sa mère une indienne – né dans le village indien de Bonato perdu au milieu des plateaux désertiques et poussiéreux de la Nuevo Lèon, situé à une trentaine de kilomètres au sud-ouest de Monterrey. Son père, Joachin Santiago Aguilar, était un intellectuel, un anthropologue et un universitaire respecté qui, entraîné par l'histoire, devint un ardent révolutionnaire luttant activement contre le régime du dictateur Diaz. Il rencontra la mère de l'investigateur - Aranza Hierra Rios - alors qu'il se cachait dans les montagnes environnantes du village de Bonato pour échapper aux soldats de Diaz, il en tombe très vite amoureux et lui donnera un fils, ce qui ne sera pas du goût de la famille de la jeune femme et surtout du grand-père, Miguel Hierra Salazar, un redoutable chaman.

Plus tard, Joachin est obligé de quitter la région pour rejoindre des compagnons révolutionnaires plus au sud, promettant à sa femme de revenir la chercher. Mais il est capturé et est envoyé en prison à Mexico et ne reviendra au village de Bonato que 7 ans plus tard, où il apprend que sa femme est morte emportée par la maladie et qu'il a un très jeune fils sous l'emprise d'un grand-père tout puissant, une lutte pour l'enfant s'engage alors entre les deux hommes. A la suite de ce conflit entre le père et le grand-père, des choses terribles se déclenchèrent dans le village, le jeune garçon et son père furent témoins d'atrocités sans nom, des choses terribles que son grand-père gardait secret, tel ces choses impies auxquelles il commandait, enfouis dans les profondeurs du désert et qui ne sortaient qu'à la faveur de la nuit. La puissance de ces révélations (mais étaient-elles seulement réelles?) plongèrent en état de choc le jeune garçon qui sombra dans une sorte de catatonie (il ne se souvient plus précisemment de ce qu'il s'est réellement passé), son père le sauva in extremis d'une mort certaine, au péril de sa propre vie, l'arrachant aux flammes qui embrasaient le village, tout deux fuirent à brides abattues le village livré à l'horreur... Le jeune garçon avait un objet avec lui, solidement accroché entre ses doigts, une étrange pierre polie aux lueurs étranges, un « objet magique » qui appartenait à son grand-père.

Quelques temps plus tard, lui et son père s'installèrent à Monterrey où l'investigateur revint à une vie à peu près normale (il est en proie à de terribles cauchemars pourtant), Joachin veut lui donner la meilleure éducation possible et lui offre les services d'un précepteur français chargé de son éducation scolaire – plus tard, alors qu'il a fini ses études universitaires et après avoir enterré son père, mort dans des circonstances mystérieuses et jamais élucidés, l'investigateur fuira finalement l'oppression de son pays pour rejoindre son ancien précepteur à San Francisco (où il s'initie un soir de débauche à la Chasse au Dragon) avec qui il se rendra à Paris ensuite, celui-ci le prendra sous son aile et le fera entrer à l'université de la Sorbonne où il excelle encore aujourd'hui  dans son domaine de prédilection. Il fait la connaissance d'une française, Louise de Fronsac, dont il tombe tout d'abord sous le charme, puis il lui fait la cour un temps mais leur relation se base plutôt sur une amitié sincère et leurs connaissances communes en matière d'occultisme, il l'accompagne parfois dans ses voyages. Devenu son ami et son confident, il lui parla de son "trésor" et lui montra un jour l'étrange pierre dont il connait aujourd'hui les merveilleuses propriétés qu'elle a sur les rêves. Louise, bien sûr, insiste pour tenter l'expérience mais l'anthropologue est tout d'abord réticent, puis finalement cède un soir après plusieurs verres de vin.

Après le tragique évènement qui survint dans la propriéte parisienne de la demoiselle cette nuit là et que chacun préfère taire encore aujourd'hui, l'Anthropologue mexicain a plongé définitivement dans les bras réconfortant du Dragon, pour combattre ses cauchemars mais aussi sa culpabilité, paradoxalement cela l'aide dans ses voyages oniriques et n'y attire plus de démons... Pourtant, dans les recoins de ses songes il se sent parfois observé, ce qui le rend très nerveux. La plupart de son entourage le voit comme un excentrique qu'il faudrait faire enfermer, souvent déconnecté de la réalité, il trouve tout futile et ne s'impose aucune limite. Son point fort : Lorsqu'il a quelque chose en tête, il redevient concentré et ne faillit pas à la tâche mais cela ne dure généralement pas très longtemps avant que son naturel excentrique ne revienne au galop.

Tout est expliqué dans la partie "Pour commencer", le postulat de départ est effectivement la création d'un groupe d'enquête paranormal, qu'il soit officiel ou non, gouvernemental ou privé etc... Y a pleins d'idées ça ne manque pas! Mais c'est à vous de le définir, c'est un peu le thème de ce forum d'ailleurs  qui doit être développé par vos interventions et vos idées... (mais à part toi ça se bouscule pas au portillon pour le moment   ).

Je donne des pistes dans la partie "Novus Ordo Seclorum" , il y a même des conseils sur ça dans le Guide de l'Investigateur que je vous ai envoyé.

Dans votre "groupe" pour le moment il n'y a pas de pnjs... Il n'y a que vous!  Au moins trois de chacun des neuf investigateurs que vous avez créée forment l'ossature de cette structure qui, je le rappelle, sera définie par vous et vous seuls. Certaines idées se dessinent ici ou là dans vos background (je pense  au perso de Franck, Louise de Fronsac dont les instituts peuvent être une piste par exemple) mais je n'ai aucune matière pour le moment car vous ne m'avez rien donné dans ce sens: votre groupe existe t-il déjà avant le premier scénario? Si oui quel est-il? Ce premier scénario serait-il le moteur de cette décision? etc... Là il est vrai qu'il va falloir faire preuve d'inventivité pour créer votre groupe avec vos personnages si disparates (Quoi que certains ai des points communs, je prends pour exemple le dilettante occultiste de Gérald, l'anthropologue ou la châtelaine de Franck et ton éditeur), ce sera moins aisé que si vous aviez fait un groupe de flics unis sous une seule et même bannière style "Brigade du Tigre du paranormal" ou alors des vétérans de la Grande Guerre qui ont "vus des choses" dans les tranchées et forment un amical des anciens combattants un peu spécial. Comme tu peux le remarquer je viens de donner deux idées en quelques lignes, donc je pense que vous trouverez facilement en bavardant ici.

ALORS N'HESITEZ PAS!!

Le but de tout ça aussi, au final, c'est de préparer un peu à l'avance toute la "logistique" (même si je ne vous demande pas l'inventaire complet de la penderie de vos investigateurs) et d'en dessiner les grandes lignes (buts, idéaux, moyens etc...) afin de ne pas trop perdre de temps qu'on puisse commencer "in media res" la prochaine fois.

John Lloyd serait apparement, pour le moment d'après ce que j'en sais, juste un courtisan de Louise.
Son statut de pilote le place dans la Grande Guerre à un autre niveau que les autres investigateurs, dans tous les sens du terme d'ailleurs.